Avec ses associés, il est à la tête de six agences de Wall Street English* dans le Grand Est de la France. Pierre Doucet est donc plutôt bien placé pour évoquer ce que la langue anglaise peut apporter dans la vie de tous les jours, surtout si elle est professionnelle. Plus vrai encore dans le contexte d’une métropole.
Par Dominique Bruillot – Photo : Christophe Remondière
Cet amateur de cigares et de bons vins chérit plus particulièrement la Bourgogne. À Dijon, il a son bureau. Aux confins du Charolais et des vignes du Couchois, en Saône-et-Loire, il a élu domicile dans la maison familiale donnant sur de magnifiques paysages morvandiaux. Rugbyman de cœur et de corps, on le retrouve désormais à la co-présidence du mythique club creusotin.
Ce qui ne l’empêche pas, avec un flegme so british, porté par son autorité de patron de Wall Street English, de prendre le temps de poser son regard sur l’évolution de la capitale bourguignonne et des conséquences que celle-ci peut avoir sur l’apprentissage de l’anglais. Peter is marvelous.
Business et voyages
« L’anglais, c’est 75% du marché de langues, c’est la langue du business, la langue du voyage, rappelle Pierre Doucet, et il y a fort à parier que la nouvelle dimension de métropole de Dijon est impactée par cette évidence, tant une métropole se doit de s’ouvrir à l’international. » De fait, Wall Street English ne se laisse pas surprendre. Comme le dit si bien son boss, « le changement, il ne faut pas le subir, mais l’accompagner ».
Les raisons de cette positive attitude sont dans les gênes de la région. Le secteur viticole, par exemple, abrite « une clientèle variée, avec beaucoup d’individualités fortes ouvertes sur le monde, soit un gros potentiel pour nous ». L’œnotourisme, littéralement adossé au mythe de la vigne, va dans le même sens. « Tout l’enjeu est de savoir comment le capter, comment le fédérer. » Prenons un cas de figure élémentaire (mon cher Watson). Je m’installe dans l’œnotourisme, mais je suis nul en anglais. Une petite visite chez « WSE » me permet de rencontrer un membre de l’équipe d’Anne Leducq, Center Manager, qui fera une étude de mes besoins et définira un montage pédagogique. Very good. Autre situation. J’ai trois mois pour m’améliorer avant un séjour aux States. Là aussi, Pierre Doucet a une réponse : « Tout dépend du niveau d’origine de la personne, de son objectif aussi et, selon le cas, on peut faire de l’intensif. »
Yes we can !
Certes, nous ne sommes pas tous égaux face à l’apprentissage des langues. Sur ce point, Wall Street English a élaboré une méthode basée sur le cycle naturel de l’apprentissage de la langue, tout en s’imposant de définir un cahier des charges et une notion de régularité. L’anglais varie aussi selon les situations. Dans le monde des affaires, il évolue selon des codes différents de ceux du tourisme et de la vie quotidienne. « Avant tout chose, il convient de maîtriser son anglais courant, et à ce titre, la méthode WSE enseigne qu’une langue ne s’apprend pas mais qu’elle se pratique ; nous sommes là pour donner les clés pour communiquer, débloquer les gens à l’oral plutôt que d’apprendre l’anglais », précise encore Pierre Doucet. Yes we can !
Social club
Il y a donc en même temps un anglais universel et des subtilités qui correspondent au niveau et aux besoins de chacun. Dans ce contexte, le CPF (Compte Personnel de Formation) est un atout que Wall Street English explore avec attention : « Le CPF est un droit rattaché à un salarié qui lui permet de générer librement sa formation, avec une certification. On est donc dans l’individualisation de la formation, et c’est tant mieux ! »
Aussi, le « social club » est-il un concept maison qui permet de mettre le stagiaire en situation ludique, moins formelle. Autour d’un verre ou devant un plat par exemple (après tout, nous sommes en Bourgogne), il peut converser et progresser tout en y prenant du plaisir. La table, ici plus qu’ailleurs, est un atout pour les affaires. Et il est toujours plus agréable et efficace de savoir briller en société avec le mot juste et l’accent de l’intelligence. Isn’t it ?
* Dijon, Besançon, Mulhouse, Nancy, Metz, Le Creusot-Montceau-les-Mines. Soit 70 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 4,7 millions d’euros.