Un Dijon Capitale entier ne suffirait pas à lister tous les délices que propose la capitale ducale. Des centaines de restaurants, quelques étoilés et même un double-étoilé, William Frachot, des produits mondialement connus et des recettes qu’on s’arrache. N’en jetez plus, Dijon est définitivement une capitale à croquer. L’annuaire passant mal en photo, il faut sélectionner pour illustrer cette vocation incontestable. Pourquoi pas avec un bourgogne blanc « Côteaux de Dijon », amoureusement couvé par Marc Soyard, en charge du domaine de la Cras, sur les hauteurs qui surplombent le lac Kir ? On peut déguster ce blanc vif seul ou, éventuellement, y ajouter du cassis, au prix d’un sacrilège recommandé par le bouillonnant chanoine. Du pain, issu de la première boulangerie porteuse de la marque Savoir-Faire 100 % Côte-d’Or, et un somptueux persillé – symbole régional s’il en est – à la façon de David Zuddas parachèvent le tableau.
Au moelleux d’une viande longuement cuite au bouillon, le chef ajoute une crème de persil, délicate, qui offre belle matière à contraste. On pourra, bien sûr, palabrer à l’envi sur les mérites d’autres recettes du persillé, tant il est vrai que le plat suscite de multiples déclinaisons et signatures. Jusqu’au-boutiste, Dijon Capitale a même fait en sorte que le vert du persil rejoigne celui de l’étiquette du flacon. C’est qu’il faut faire les choses bien, dans le respect de la sainte trinité régionale : au nom du pain, du vin et du persillé… amène ! —