Avec La Cave de la Cité, La Table des Climats et Le Comptoir de la Cité, le groupe Épicure multiplie les établissements et les concepts de restauration au sein de la Cité de la Gastronomie. Sous le signe du vin et la direction culinaire du chef bourguignon Éric Pras. Revue par le menu.
Puisque la Cité est celle de la Gastronomie et du Vin, ce dernier tiendra une place centrale dans l’offre du groupe Épicure. En premier lieu dans La Cave de la Cité qui, sur trois niveaux et plus de 600 m², proposera une expérience unique de dégustation avec pas moins de 250 vins servis au verre parmi plus de 3 000 références essentiellement issues de Bourgogne, mais aussi des différents vignobles de France et du monde entier. Une petite carte de restauration légère permettra de grignoter tout en dégustant son verre. « Le lieu aura une dimension pédagogique importante, car cette expérience gustative pourra venir compléter la visite des espaces culturels de la Cité. Il y aura d’ailleurs des billets couplés (ndlr, 13 euros en tarif plein) qui donneront droit à la dégustation de deux verres de vin dans la cave et à un verre gravé offert », précise Garance Schelcher, la directrice générale d’Épicure, qui s’appuiera sur Hugues Picot, sommelier trentenaire au parcours déjà riche entre Paris, Beaune et Dijon.
Une table « vinostromique »
Juste à côté, entre la grande chapelle dédiée aux Climats du vignoble de Bourgogne et les commerces du village gastronomique, La Table des Climats sera le nec plus ultra des restaurants de la Cité. Cette table qualifiée de « vinostromique », axée sur les accords vins et mets (et non l’inverse), va développer un concept innovant, rarement bien adapté, où le choix du vin conditionne celui des plats. À partir d’une présélection faite par les sommeliers du restaurant, les clients pourront ainsi opter pour des menus de saison déjà accordés ou se faire conseiller pour choisir des mets à la carte.
Sous la direction culinaire d’Éric Pras, de la Maison Lameloise à Chagny, seul chef 3 étoiles de Bourgogne Franche-Comté, c’est le jeune Kevin Julien qui officiera dans la cuisine ouverte sous des voûtes anciennes. Une belle promotion et un sacré challenge pour ce chef d’à peine 30 ans passé par tous les échelons de la brigade d’Éric Pras et également par les cuisines d’un autre 3 étoiles, la Villa Madie à Cassis. « C’est un garçon à la fois très doué et d’une grande technicité, qui nous a impressionnés lors des quelques mois qu’il a passés à The Marcel, le restaurant étoilé que nous avons monté à Sète », confie la DG d’Épicure.
Un comptoir bistronomique
Toujours sous l’égide du groupe Épicure et la supervision d’Éric Pras, Le Comptoir de la Cité aura quant à lui une approche bistronomique plus grand public (ticket moyen d’environ 30 euros), en accord avec sa situation : juste à l’entrée de la Cité, sous le canon de lumière de l’école Ferrandi. En salle ou en terrasse, on y servira les grands classiques de la cuisine bourguignonne et des plats à base de produits régionaux, ainsi qu’une sélection de 25 vins au verre. En complément, l’établissement proposera en vente à emporter une gamme d’épicerie fine appelée Les Grandes Maisons de la Gastronomie française, destinée à respecter les saisons, les producteurs, les terroirs avec des recettes de chefs étoilés à petits prix.
« Avec ces trois établissements, l’idée est de proposer aux visiteurs de la Cité comme aux Dijonnais des offres distinctes afin qu’il y en ait pour tous les goûts, toutes les bourses, tous les emplois du temps, ajoute Garance Schelcher. Dans cette optique, nous serons d’ailleurs ouverts jusqu’à 23 h pour permettre aux spectateurs des cinémas installés sur le site de venir manger ou boire un verre après leur film. » On s’y voit déjà.
Le Bamagotchi à la carte
Outre les établissements du groupe Épicure, la Cité abritera aussi le Bamagotchi à proximité du cinéma.
Sur 500 m2, le bar-restaurant de Nicolas Sauvage, déjà créateur et gérant du Barbarian’s et du Camden Café à Dijon, proposera un bar à bières (tireuses en libre-service avec un système de carte) et à cocktails au rez-de-chaussée, ainsi qu’une offre de street food avec des produits locaux à l’étage. Verre à la main, dans une déco marquée par la pop culture des années 1980 et 1990 (personnages mythiques, jeux vidéo, super-héros…) en partie réalisée par le collectif local Art’go, les clients pourront aussi assister à des concerts sur scène et à la retransmission de grands événements sportifs.