Basé à Besançon, le dirigeant des Cuisines Alain a fait des réalisations de très haut niveau sa spécialité. Son savoir-faire l’incline naturellement vers les plus belles chaumières de Bourgogne-Franche-Comté. Dijon et la côte viticole sont en ligne de mire. Immersion dans un univers d’exception.
Alain n’est pas son nom à lui. Pour présenter son entreprise, Christophe Arminot a conservé la signature de son fondateur, Alain Rognon. Question de mémoire et de notoriété. En son temps, ce cuisiniste bisontin, issu d’une grande dynastie du meuble, fut le premier en Franche-Comté à miser sur la très sélect marque allemande Poggenpohl. Christophe fit sa rencontre en 1989, après une première vie dans la restauration. Amoureux des belles choses, ayant un sens inné de la déco et de la relation commerciale, le jeune homme découvre à quoi ressemble le luxe appliqué à l’univers de la cuisine. La chose le passionne. « C’était un vrai personnage, il m’a tout appris », loue aujourd’hui le disciple reconnaissant, devenu propriétaire de l’affaire en 2012.
Formidable boîte à outils
À Besançon, avenue Carnot, Christophe a organisé son showroom autour d’un petit bureau d’études particulièrement réactif. Son épouse Florence en est le premier visage sur place. Une gestionnaire dans l’âme, qui suit les projets à la loupe et sait, en tant que Jurassienne pure souche, combien la cuisine peut-être la flamme d’un foyer. Yohan est le précieux architecte maison.
Il viabilise les envies les plus précises. Les Cuisines Alain mobilisent une vingtaine de professionnels incluant des poseurs internes à l’entreprise, un peintre, un marbrier, un électricien, un plombier, des parquettistes comme on n’en trouve plus, « qui vous feront les plus beaux chevrons à l’ancienne », un spécialiste de la lustrerie… Le tout encadré par des spécialistes du très haut de gamme, comme l’agence d’architecture intérieure AMD, basée en Suisse et fondée par le Dijonnais François Damidot.
Dans la vie de tous les jours, quand il n’est pas sur les routes pour voir ses clients, Christophe Arminot prend un plaisir enfantin à mobiliser cette boîte à outils permanente, constituée « d’artisans qui excellent dans leur métier et sont à même d’interpréter toutes les demandes. » Un cuisiniste d’exception n’a pas de catalogue à proprement parler. Il doit sans cesse adapter la proposition à son environnement.
« Une cuisine de luxe sera alors tantôt très contemporaine, aux formes cubistes et épurées, tantôt rassurante, type maison de famille, avec du bois laqué, un gros billot et une table pour les amis », commente avec appétit Christophe, qui accorde une importance particulière à la qualité des équipements. Une cuisine, ne l’oublions pas, doit être faite pour cuisiner.
Ses marques partenaires en attestent : on retrouve historiquement l’inévitable Poggenpohl, « la plus vieille marque au monde de cuisine intégrée, fondée en 1892 », l’ébénisterie d’art Gaio basée en Haute-Saône, le spécialiste de l’agencement suisse USM. Idem du côté de l’électroménager (Miele, Gaggenau, V-Zug…) et des cuisinières (La Cornue et Lacanche). De quoi réussir le meilleur rôti de la planète assurément.
L’interlocuteur privilégié
Loft à Ramatuelle, chalet de famille en Suisse ou plus récemment « un manoir sur les hauteurs de Dijon dont nous avons complètement refait l’intérieur » : quelle que soit la nature du projet, où qu’elle soit, la clientèle est séduite. Cela tient en premier lieu à la personnalité du chef d’entreprise et à sa conception du métier. Christophe place la décontraction au centre de la table, car la simplicité n’est pas l’ennemie du luxe. Il est l’interlocuteur privilégié de A à Z et va bien souvent au-delà du périmètre de la cuisine, agissant comme un architecte d’intérieur à part entière. « Le courant passe, les gens nous vont confiance », résume-t-il sobrement.
Ce niveau de prestation implique une attitude bien particulière doublée d’une certaine discrétion. Les Cuisines Alain signent 40 à 50 cuisines par an, jamais plus. Le luxe s’achète au bas mot plusieurs dizaines de milliers d’euros et peut grimper très haut, parfois à six chiffres, selon le niveau d’équipement et de finition. « Notre clientèle, particulière à 95 %, s’offre la cuisine de ses rêves comme d’autres peuvent s’offrir une Porsche. »
En véritable spécialiste du patrimoine, Christophe vise donc les plus belles chaumières de Bourgogne-Franche-Comté. La métropole dijonnaise est un terrain de jeu passionnant, tout comme peuvent l’être, dans un autre style, les maisons vigneronnes de la côte. Chaque projet de construction ou de rénovation demeure « une aventure singulière et passionnante, car on touche à l’intimité du foyer, à l’art de manger et de se réunir. Nos cuisines ont de la vie ! ». Alain n’en pensait sans doute pas moins.
Cuisines Alain – Cuisines & Intérieurs d’Exception
24 avenue Carnot à Besançon – 03 81 47 40 20